Si l’Europe refuse l’asile aux migrants, elle les noie
A force de naufrages, sur terre comme sur mer, l’Europe a progressé dans son vocabulaire : au début des naufrages, elle utilisait le mot « clandestins ». Bien des massacres plus tard, elle a appelé ces personnes « migrants », puis « exilés », puis « réfugiés », même si le refuge n’est accordé que dans peu d’endroits. Pour les noyés, pour les asphyxiés…